Tai Shan ist der heiligste Berg der Taoisten in China. 8000 Stufen pro Weg.
Film ab...
Sonntag, 25. Oktober 2009
L'Annapurna Circuit, 200 km de paysages inoubliables, 15 jours de merveilleuses rencontres dans l'Himalaya
Nous nous sommes lancés dans cette expédition sans réellement savoir ce qui nous attendait, nous les deux suisses avec notre étiquette de montagnards convaincus bien collée au dos. En ce qui nous concerne, il est clairement question seulement de réputation ...
Mais justement, tout est là !
Mais justement, tout est là !
La magie réside dans l‘imprévu, dans cette mousson égarée dont on est ressorti indemne mais complètement trempé, dans ces paysages qui changent et évoluent au rythme des kilomètres parcourus, dans ces torrents gelés méconnus de notre carte qu‘il faut ma fois bien traverser, dans cette altitude croissante qu‘on ne peut apprivoiser et surtout, dans cette volonté qui fait que, malgré la difficulté, les douches froides, le rythme journalier effréné, les pieds dans la bouse, les sangsues et cette ascension continue, on avance, motivé plus que jamais, toujours plus près de notre but : le col Thorong La !
Juste avant d‘atteindre le col, l‘altitude se fait terriblement sentir. On arpente le chemin trop raide pour notre petit coeur qui s‘affole après quelques pas, nous obligeant à tenir une cadence trèèès lente... faut dire qu‘on marche à plus de 5000m d‘altitude, presque au sommet des montagnes. Et oui, on est dans leur royaume à ces grandes dames !
Elles sont là, massives, immobiles, magnifiquement blanches.
Elles sont là, massives, immobiles, magnifiquement blanches.
Lorsque l‘on s‘arrête pour admirer le paysage, c‘est un silence énorme qui envahi l‘espace, tout autour de nous. La plénitude est immense, incroyablement pure et infinie ; elle n‘est interrompue que part notre respiration ou le vol d‘un oiseau dont, avant d‘entendre le battement de ses ailes, on reconnaît le sillage sur le manteau blanc de la montagne.
Une fois que l‘on aperçoit les drapeaux de prières tibétains qui animent et colorent le Thorong La, les coeurs s‘emballent, les sourires se collent aux visages; on y est, on l‘a fait !
Jamais je n‘oublierai ces petits villages qui nous ont réchauffés, accueillis le temps d‘une nuit, et toutes ces belles personnes rencontrées sur le chemin, notamment ces nombreux enfants qui accouraient en nous voyant, tendant la main et criant „Hello pen ?!?“
Nos sacs auraient pesés bien plus de 20kg si nous avions pris des stylos pour tous ces enfants ; curieusement, la plupart demandaient alors „One picture ?!?“ qu‘Oli, bien sûr, se donnait à coeur joie de leur offrir... enfin, qu‘on se comprenne bien, tout le plaisir et le cadeau était pour nous !
Loin de moi l‘envie de devoir toujours relever un point négatif... mais n‘y a t-il pas toujours une ombre au tableau !?
Durant ce trek, nous avons dépassé des centaines de mules qui approvisionnent les villages de montagne, pour que le trekker puisse boire une bière à son arrivée, qu‘il puisse manger un Snickers ou mettre autant de Ketchup qu‘il désire sur son Hamburger.
Loin de moi l‘envie de devoir toujours relever un point négatif... mais n‘y a t-il pas toujours une ombre au tableau !?
Durant ce trek, nous avons dépassé des centaines de mules qui approvisionnent les villages de montagne, pour que le trekker puisse boire une bière à son arrivée, qu‘il puisse manger un Snickers ou mettre autant de Ketchup qu‘il désire sur son Hamburger.
Telle est la destinée d‘une mule ; mais tout le long du chemin, nous avons aussi dépassé des hommes qui portaient parfois deux fois leur propre poids. Ce sont les porteurs, engagés par les touristes.
Selon la loi, il leur est interdit de porter plus de 25kg, mais comme ils sont payés 60 roupies le kilo (0.95 CHF) pour toute la durée du trekking, on peut facilement comprendre qu‘ils acceptent des charges qui dépassent tout entendement.
Car malheureusement, il faut croire que Madame et Monsieur Trekker ont besoin, même en haute montagne, d‘un ordinateur portable, d‘un sèche-cheveux, de tout leurs gadgets et matériel photo ainsi que, bien sûr, d‘un t-shirt propre, assorti, pour chaque jour.
Si c‘était de la fiction, on trouverait certainement la comparaison comique ; le touriste, bien chaussé dans ses chaussures de marche, vêtu d‘un pantalon fluo aux multipoches d‘aération, les lèvres blanchies par le baume protection solaire, et puis eux, ces malheureux, croulant sous l‘effort, qui avancent tête baissée, péniblement, pieds nus ou en tongs, avec 3 énormes valises attachées ensemble sur leur dos. C‘est inhumain.
Porteur est bien sûr un métier, c‘est clair, et une source de revenu importante pour les gens des villages en altitude.
Après avoir discuter avec l‘un d‘eux, qui selon ses dires avait 18 ans (mon oeil !! A peine 15 c‘est certain !!), nous avons appris qu‘ils „arrêtent“ le métier normalement vers 30 ans, leur nuque et leur dos complétement foutus.
Ce n‘était pas toujours facile, mais cette aventure est encore bien vivante dans notre esprit et le restera à jamais dans nos mémoires.
Enfin, nous revoilà maintenant à Pokhara, la capitale de la méditation, du Yoga et des soixante-huitards qui n‘ont pas décrochés.
Car malheureusement, il faut croire que Madame et Monsieur Trekker ont besoin, même en haute montagne, d‘un ordinateur portable, d‘un sèche-cheveux, de tout leurs gadgets et matériel photo ainsi que, bien sûr, d‘un t-shirt propre, assorti, pour chaque jour.
Si c‘était de la fiction, on trouverait certainement la comparaison comique ; le touriste, bien chaussé dans ses chaussures de marche, vêtu d‘un pantalon fluo aux multipoches d‘aération, les lèvres blanchies par le baume protection solaire, et puis eux, ces malheureux, croulant sous l‘effort, qui avancent tête baissée, péniblement, pieds nus ou en tongs, avec 3 énormes valises attachées ensemble sur leur dos. C‘est inhumain.
Porteur est bien sûr un métier, c‘est clair, et une source de revenu importante pour les gens des villages en altitude.
Après avoir discuter avec l‘un d‘eux, qui selon ses dires avait 18 ans (mon oeil !! A peine 15 c‘est certain !!), nous avons appris qu‘ils „arrêtent“ le métier normalement vers 30 ans, leur nuque et leur dos complétement foutus.
Ce n‘était pas toujours facile, mais cette aventure est encore bien vivante dans notre esprit et le restera à jamais dans nos mémoires.
Enfin, nous revoilà maintenant à Pokhara, la capitale de la méditation, du Yoga et des soixante-huitards qui n‘ont pas décrochés.
C‘est en admirant le lac Phewa que j‘ai donc compris, mes chers frères et soeurs, que „ All you need is love (dadadadadaaa) All you need is love, love, love is all you need !“
** PEACE LOVE AND HAPPINESS **
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