Freitag, 19. Juni 2009

GOBI DESERT VIDEO SESSIONS


Some short movies from our Gobi desert trip....




PART 1 - Rock Formation Morning Coffee




PART 2 - Singing Dunes Camel Ride





PART 3 - Ride on, see you ...





PART 4 - Orkhon Valley Snow Fall on the 7th of June



Mongolie... quel/s pays/ages !




Nous sommes arrivés à Ulan Bator en bus, après 8 heures de trajet qui ont paru pourtant bien courtes, tant le paysage qui défile sous nos yeux est captivant...


Au nord, les forêts cèdent petit à petit la place aux vastes prairies, puis aux collines vallonnées couvertes de fleurs sauvages où l'on admire paître des centaines de petites chèvres et de moutons. Les troupeaux sont surveillées par de braves cavaliers, habillés d'une tunique de couleur foncée tenue à la taille par une ceinture en tissu orange doré. Leurs manches sont spécialement longues et larges, permettant de cacher toutes sortes de provisions ou d'objets. 

Ces chevalierss se tiennent droits, majesteux, presque immobiles sur leur monture, donnant l'impression qu'elle seule fournit l'effort dans son galop silencieux, tel un mirage. 


Puis l'on aperçoit la ville, les fumées noires, le smog et l'urbanisation tentaculaire de la capitale Ulan Bator. La première image de la ville est plutôt "difficile", mais, quand on s'y promène, on remarque qu'elle est exempte de Mc Do, de Hard Rock, de Starbuck and Co, ce qui lui confère une authenticité assez particulière, tout à son honneur. 

Oh, et surtout, quel plaisir de retrouver notre cher Vincent ! Quel bonheur d'être accueilli comme à la maison, de se retrouver autour d'un bon souper après avoir pris une "vraie" douche, dans une "vraie" salle de bain... et quelle chance d'avoir un guide sous la main !


Ulan Bator est certes la capitale, mais n'est pas pour autant représentative de son pays ! 

Nous n'allions donc pas y faire de vieux os, et c'est à bord d'un vieux bus désarticulé de l'ex-URSS que Michka, le meilleur chauffeur du monde et GPS à lui tout seul, nous a fait découvrir certains trésors de son pays.


Malheureusement, je ne peux m'aventurer dans une description des paysages admirés durant ces deux semaines. Ces paysages, tels des oeuvres d'art, évoquent des émotions et chacun les regarde à sa manière, et peut-être y voit, comme pour un tableau, son interprétation. La magie des lieux réside dans cette beauté pure, intemporelle, toujours présente, tant dans un panaroma désolé de montagnes rocailleuses que dans  un flamboyant coucher de soleil, ensanglantant une étendue plate où ondoie et vole la poussière et le sable, donnant l'impression de respirer tel un animal. Ou encore l'apaisante douceur des collines peuplées de sapins, brièvement illuminées d'un reflet rougeoyant avant que le soleil ne disparaisse et cède la place à un lointain monde étoilé.


Je vous laisse donc découvrir les photos qui, selon moi et grâce à l'oeil super averti d'Oli, parlent d'elles-mêmes.


Cependant, je tiens à vous raconter une courte histoire, à laquelle je repense désormais tous les jours....

Dimanche 31 mai 2009, 18h, Michka parque son bus ; voilà 2 jours que nous visitons la Mongolie. Ce soir là, nous dormirons chez une grande famille de 5 petits enfants et d'une grand-maman travailleuse, pourtant d'un âge plus que respectable. Leur campement est bordé d'une formation rocheuse et établi au milieu de nulle part, dans une plaine aride qui s'étend à perte de vue.

En cette fin de journée, les troupeaux de chameaux, de chèvres et de moutons reviennent au bercail ; quel spectacle que de voir les petits cabris, libérés de leur enclos, courir vers leurs mères pour chercher leurs pis vigoureusement, presque violemment, littéralement affamés.


Pendant ce temps, Michka répare son bus et c'est plein de cambouis, qu'il repointera le bout de son nez, une ou deux heures plus tard... comme il le fera, en fait, tous les soirs.

Alors qu'il fait encore jour et que le soleil se pare de ses atouts dorés de soirée, Oli et moi partons en reconnaissance, pour une petite balade dans les alentours. Nous trouvons un rocher plat, encore tiède de la chaleur diurne, un point de vue idéal où nous arrêter, pour profiter du calme et de la douce fraîcheur en cette fin de journée. 

C'est alors qu'au loin, nous voyons apparaître un petit troupeau, de peut-être 6 chèvres, rentrer au campement. On rigole en se disant qu'elles sont en retard, les biquettes, dans cette nature où la ponctualité et les rendez-vous n'ont tout simplement pas leur place. 

(toute comparaison avec l'auteure de ce texte relève du pur hasard :o)


Toutefois, nos rires deviennent stupéfaction lorsque l'on remarque qu'un chameau seul les suit ! 

Mazette, un chameau biquette-sitter !



En s'approchant du troupeau, on remarque qu'il y a quelque chose ou quelqu'un sur le chameau... arrivés à sa hauteur, on voit que c'est un enfant, et qu'il est endormi.


Oli le prend en photo, le petit homme se réveille, il a peine 4 ans.



Petit garçon de 4 ans de vie qui, après avoir passé la journée seul dans le désert à surveiller un troupeau de chèvres paître, s'est endormi sur son chameau, épuisé, alors qu'il rentrait à la maison.


Le lendemain matin, avant de repartir, nous verrons ce petit homme,

 prêt à repartir dans le désert avec son petit troupeau de chèvres, une bouteille d'eau attachée par un tissu dans son dos.

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PS : selon les bruits qui courent, nous n'aurons malheureusement pas accès à notre blog depuis la Chine... sans commentaire. 

Alors notre petit blog prend des vacances pour quelques temps. Mais promis, nous remettrons des photos dès que possible !!!